Le Vendredi 4 Janvier à 21h au café de Fiac (81)
Cette démarche, qui tient sur une activation constante du regard, s’articule à une dimension conceptuelle qui traque l’énonciation. L’artiste travaille à des formes quand l’intitulé de leur mise au monde l’interroge. Ces formes ont à voir avec la norme, le code ou l’icône. Le parti pris est de supposer que le résultat de ses soustractions sont des produits. Par le retrait effectué se créent des possibles, comme on évide un objet pour qu’il résonne.
La vidéo Déplacer le centre montre un chien sur trois pattes. Les postures, l’équilibre du corps diffèrent. Il n’est pas vu comme spectacle, mais comme système, qui déjoue notre attente.
La série de superpositions Les mains des uns, elle, met en relation la construction de l’image de politiciens et celle d’une image publicitaire ; les frontières disparaissent (la transparence des pages de magazines), les propos se confondent.
Dans ses notes, Diana écrit ‘il faudrait aux paupières des muscles préhenseurs’. On revient au prendre, quand l’artiste extrait des bribes de monde, comme Le miroir de Viganella, mais cette fois c’est un prendre avec.
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