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GIOVANNI FONTANA, un des poètes parmi les plus importants de la poésie sonore mondiale. Né en 1946. Vit à Alatri – Italie. Architecte, poète sonore, performeur, éditeur de la revue La Taverna di Auerbach, il fait partie du comité de rédaction de Altri Termini et de Baobab, et de la revue de K7 audio fondé par Adriano Spatola. Préoccupé par le rapport de la performance à la poésie et des multiples combinaisons sonores du corps en transmission machinique. Il a publié des poèmes visuels, des partitions, des compositions linéaires, des textes théoriques dans de nombreux livres et revues. Réalisateur de vidéo-poèmes il est aussi le metteur en scène de nombreux Flash Opéras, une transversalité entre poésie, musique, chant lyrique, vidéo, mime,….

«La poésie est une pensée. Une poésie qui ne pense pas cesse d’être ce qu’elle prétend, pour se réfugier dans la gymnastique verbale des prouesses de la virtuosité.
Giovanni Fontana, un des poètes parmi les plus importants de la poésie sonore mondiale, nous livre ici le processus d’écriture de la création d’un poème.
À une époque où la poésie ne devrait plus penser, ou qui jongle avec la variété dans ses larmes néoromantiques, le poète, chef d’orchestre d’effets des allitérations et des musiques du rythme, questionne l’humanité sur sa chute.
Poète sonore, Giovanni Fontana est certes un des poètes de la langue italienne subvertie mais aussi un passeur de sens. Écumant le monde, sa poésie est une dialectique entre lenteur et vitesse, guerre et paix, harmonie et disharmonie. Artiste plasticien, architecte de la voix, il est un des briseurs les plus fondamentaux des frontières de l’art. Cette barrière-barricade fragile, entre la vie et le langage qui nous constitue, est celle du poème qui habite le monde et ce monde en retour qui l’habite. Voyageur, Giovanni Fontana l’est dans tous les espaces de la littérature qu’il habite, que cela soit ceux de la poésie, de la philosophie ou de la sociologie.
Grand dévorateur de sons et d’opéras illégitimes, fou et graphiste, auteur de silences criés, rythmeur, il est aussi un penseur de notre société et du poème. […]»

Serge Pey, préface à Déchets, Éd. Dernier Télégramme, 2013

Une coproduction AFIAC / LES CONNIVENCES

Commissariat / Jean-Luc Lupièri