Parti prenant du mécanisme de la chute, le geste photographique de Gaël Bonnefon fige avec ténacité l’éreintement de ces nuits désoeuvrées. Happé par ce tumulte incessant il participe à ce cycle où tout n’arrête pas de mourir et de renaître. Il s’y exerce dans une traque frontale et sans concession, accidentant les scènes traversées, animal, il fouille avec insolence le quotidien pour en dévoiler son irréversibilité, en pointer les rouages et les règles.
Mickaël Soyez