Fiac OFF 2006

 

 

 

 

 

 

FIAC   OFF   2006

 

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LES VACANCES DE MELLE HULAUT
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Film d’Anabelle Hulaut
durée : 1h, année 2006
Projection du 15 juillet au 15 septembre 2006 à Fiac
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Ce film s’inscrit dans le processus
de rencontres qu’Anabelle Hulaut provoque, organise, s’approprie et lie entre elles.
Il est le point de convergence de divers éléments du travail artistique qu’elle mène depuis quatre ans.
Un acte fondateur : « Prête moi ton L »,

Un échange de lettres, permit à l’héroÏne de changer son patronyme, elle se nomme désormais Hulaut. Ce geste se conclut par un mariage. Puis, il engendra toute une série de rencontres, une sorte de va et vient, un trafic permanent, entre la fiction et des éléments de sa vie quotidienne.

Les deux personnages principaux,
Melle Hulaut et le détective Hulaut vaquent à des occupations variées (partie de pêche, construction d’une cabane). Leurs apparitions, souvent furtives complices ou célibataires, forment un chassé-croisé.
Petit à petit, se révèle la complexité d’un personnage énigmatique, elliptique, à la fois un et multiple.
Ce film est une sorte d’en(quête) qui nous échappe sans cesse, ou tout au moins chaque fois que l’on croit en atteindre l’issue.
D’ailleurs, ceci n’est pas un film, il en a la forme, mais sa mise au point reste floue.
Emmanuelle Cherel
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Je remercie toutes les personnes qui ont participé au film et pour la projection du film à Fiac, je remercie plus particulièrement l’AFIAC, l’Ecole de beaux-arts de la Ville du Mans, Patrick Tarres et David Michael Clarke.

Anabelle Hulaut

Laurent MORICEAU – + si affinité 2006

Laurent Moriceau

Fiac  2006  –  + si affinité

Un événement de l’AFIAC

Commissaire d’exposition : Pascal Pique

Directeur artistique : Patrick Tarres

L’artiste était reçu chez familles de bénévoles épicuriens et bricoleurs

« LES RÉUSSITES DE LA BOUCHE »

Les lecteurs : famille Schincariol (Cathy, Alain, Laure et July), Anna Burlet, Richard,
Marion et Sophie Vautier, Marie Creismeas, Odile Fabries, Sylvie Lucienne,
Florence Fauré, Christophe Monroy, Rosi Hoffmann.

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Remerciements à Yves De Williencourt, Association “La haute voix”
Travail réalisé avec la complicité de Pierre Giquel.

Les réussites de la bouche

(1er épisode)

Entrée

Un texte lu 1

Plat de résistance

“Offre ta joue telle” 2
(textes tisonnés sur viande blanche)

accompagné de

Courgettes à la Crétoise
Marinade de poivrons
Carottes à la Marocaine

Dessert

Merveilles accompagnées de sorbets et de coulis exotiques

parfums au choix : cactus citron vert, carotte miel cumin,
fiac, thé Thaï rouge, coco curry, miel fleur de lavande.

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1 Texte de Pierre Giquel

Les lecteurs : famille Schincariol (Cathy, Alain, Laure et July),
Anna Burlet, Richard, Marion et Sophie Vautier, Marie Creismeas,
Odile Fabries, Sylvie Lucienne, Florence Fauré,
Christophe Monroy, Rosi Hoffmann

Remerciements à Yves De Williencourt. Association “La haute voix”

2 Travail réalisé avec la complicité de Pierre Giquel

1. Le repas /

Entrée
Texte de Pierre Giquel

Dans l’été liturgique
La prière tremble à pic
Attendre est une épreuve
Quand lèvent les saveurs

Mets ce met sur mes lèvres
Tu me privais d’un verre
Dans ton dos j’en bois deux
Ou trois volés au vent

Avant que les baisers
De feu ne te chiffonnent
Le fond de ton gosier
Qu’une brise ne sonne

Je chante le supplice
D’un manque qui gémit
Sous la dent carnivore
Ô mourir par la faim

En sachant qu’une fille
Vous la prépare rouge
Saignante dans son jus
En sachant qu’un garçon

Avec délicatesse
L’entoure de soleils
De parures canailles
De fumantes batailles

Car l’appétit caresse
Le plus dur d’entre nous
Détends-toi rien ne presse
Un vent joyeux nous frôle
Goûte la mon entrée
Est virtuelle la beauté
Sans préfixe époustoufle
La vie vive nous saoule

L’insomnie est une fête
Nos réveils improbables
Nous mêlerons nos sauts
Nos chants et nos ébats

Consommant des vertiges
Richement dévêtus
De petites vertus
Nous ploierons sur la tige

Je chante le supplice
D’un manque qui gémit
Sous la dent carnivore
Ô mourir par la faim

En sachant qu’une fille
Vous la prépare rouge
Saignante dans son jus
Prévoyant qu’un garçon
Avec délicatesse
L’entoure de soleils
De parures canailles
De brûlantes batailles

Car l’appétit caresse
Le plus dur d’entre nous
Détends-toi rien ne presse
Un vent joyeux nous pousse

Plat de résistance

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Dessert

Ce dessert a pour origine le projet “do you moule à merveilles“ (Laurent Moriceau + invités )
Celui-ci propose à différents créateurs de s’approprier et de réinventer le traditionnel “moule à merveilles“.
Production Musée Calbet de Grisolles, 2005 :
1 : Florence Doléac, 2, 3 : Olivier Nottellet, 4 : Jacques Halbert, 5 : Pierre Giquel, 6 : Claudine Puget, 7 : Laurent Moriceau

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2. Le concours des belles tables fiacoises /

Les participants
Marion Pinaffo et Marthe Drucbert, Caroline Puig, Rafael, Gabriela, Stéphanie, Cédric et Emmanuel,
Nelly et Jean-Pierre Boyer, Sandra et Julien Boyer, Angélique et Amandine Fontaine, Aurore et Sébastien Alibert, Christophe Pradelles, Sylvie et Bruno Berthoumieux, Vincent Boyer, Dominique Muratet, Paul Berthoumieux, Françoise et Marivyne Andrieu, Lucie Devèse, Sabine Bernaud, Agnès Pintchman, Nicolas Masure et Françoise Galtier, Naomie et Anna Burlet, Daisy Alvergne .

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La lauréate

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Marion Pinaffo et Marthe Drucbert pour leur table
intitulée “Il faut arroser ça”.

3. Le Fiacois /

Le fiacois est un appareil à “distiller” le vin grâce à la congélation.
Présenté au “repas du dimanche” le 25 juin 2006 .

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Jean-Luc FAVERO- + si affinité 2006

Jean-Luc Favero

Fiac  2006  –  + si affinité

Un événement de l’AFIAC

Commissaire d’exposition : Pascal Pique

Directeur artistique : Patrick Tarres

L’artiste était reçu chez Nicole et Jean-Louis Cartigny

« À l’instar de l’habit qui contient le corps, »

Je me suis efforcé d’habiller et de proposer des volumes contenant des situations de la réalité.
Le sujet n’a pas eu d’importance si ce n’est de m’avoir fait réagir.

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Je m’interroge sur le poids, la grosseur que l’on a pris dans le temps avec tous les biens matériels qui nous entourent. Nous sommes devenus extrêmement lourds. Je pèse déjà une voiture, plusieurs machines à laver, etc. Je ne peux vivre dans ce milieu sans le questionner comme mon ancêtre questionnait les parois de la grotte préhistorique. Mais vivre c’est s’adapter à son milieu, au matériel, à la propriété, à tout ce qui nous fait aujourd’hui poncer, polir ou tondre.

En fait je cherche à donner d’autres formes à des actions et à des fonctions. D’où le lien, dans mes derniers travaux, au quotidien, au domestique, au ménager, à la vie de couple aussi. Il y a un nouveau mariage entre l’homme et la machine. Jusque-là la machine était adaptée à l’homme. De plus en plus, c’est l’homme qui doit s’adapter à la machine.
Je veux voir ce que cette situation peut créer comme chimères et quel nouveau centaure va naître de notre condition contemporaine. Si l’on est vraiment vivants, l’on se doit de créer une nouvelle mythologie pour donner un sens à tout ça. C’est pourquoi je me nourris de tous les moments de la vie quotidienne. J’aime les mots « domestique », « ménage », « ménager » et leurs glissements. Ce qui crée chez moi une sorte de ménagerie, par un retour à l’animal dans des formes zoomorphes.
Jean-Luc Favéro (extrait d’un entretien avec Philippe Ségur).

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Alexandre Ovize – + si affinité 2006

Alexandre Ovize

Fiac  2006  –  + si affinité

Un événement de l’AFIAC

Commissaire d’exposition : Pascal Pique

Directeur artistique : Patrick Tarres

L’artiste était reçu chez Martine, Michel Deveze et leur fille

« CAMPING CROOT, 2006 »

Projet
Le camping car comme point de départ à la réalisation d’un leurre. Un parc, géant, ou le camion rugissant devient une majorette ridicule. Tromper le spectateur, accroître cette disproportion en enfonçant cette masse dans la terre, sorte d’épave touristique des temps modernes.
D’où vient le choc ?

Peut-être de cette forme frêle et pathétique qui se hisse sur le dinosaure et devient
une sorte de structure de foire aux allures d’épouvantail synthétique et camouflé.
Une prothèse/image, une excroissance de réalité, point de jonction entre
ce parc naturel et cette imitation d’intérieur que représente le auto-escargot.

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Descriptif de l’installation :
Installation : bois, linoléum, acrylique, camping car

 

 

Armand Jalut – + si affinité 2006

Armand Jalut

Fiac  2006  –  + si affinité

Un événement de l’AFIAC

Commissaire d’exposition : Pascal Pique

Directeur artistique : Patrick Tarres

L’artiste était reçu chez Caroline, Raphaël PUIG et leurs enfants

« Peintures »

La peinture véhiculant avec elle une notion décorative, il me semblait à propos de m’immiscer au cœur de l’espace privé. C’est précisément afin de contrarier ce stéréotype que le salon m’est apparu comme étant le lieu où le public serait le mieux confronté à l’œuvre. Au cœur de la décoration existante, les peintures mettent en relation la culture familiale, l’intrusion de l’œuvre et le regard du spectateur. Le choix des sujets a été précédé par la prise de photographies, simultanément à la prise de contact avec la famille Puig.

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Me laissant guider lors de la visite des lieux, j’ai retenu l’attachement de mes hôtes à leurs chevaux et leur cadre de vie attrayant, stigmatisé par la petite rivière en contre bas du jardin. J’ai voulu exploiter leur dimension pittoresque, et dépasser l’aspect suranné. Mon intention était de produire de l’étrangeté à partir du merveilleux.

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En résulte un poney inquiétant, une rivière « courbesque », une matière filandreuse, des chairs malades…

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Cette éclosion du fantastique provient du caractère instable des peintures.
La variation des formats, les cadrages ambigus, les productions de ressemblance et de disjonctions, l’émergence de l’informe contribuent à l’élaboration d’un climat énigmatique.
Si elles semblent instaurer une connivence avec le spectateur, elle s’en détourne par l’absence de logique narrative et l’impossibilité de faire un commentaire rassurant.

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Francoise QUARDON- + si affinité 2006

Francoise Quardon

Fiac  2006  –  + si affinité

Un événement de l’AFIAC

Commissaire d’exposition : Pascal Pique

Directeur artistique : Patrick Tarres

L’artiste était reçu chez Agnès Pintchman, Nicols Masure et leurs enfants Thomas, Marie et Emilie

« La mort de la phalène »

« Les phalènes qui volent le jour ne méritent guère le nom de phalène ; ce sentiment de nuit d’automne et de lierre en fleurs que suscite en nous le plus vulgaire des papillons de nuit, endormi à l’ombre du rideau, elles ne le font pas naître. Ce sont des créatures hybrides, ni gaies comme les papillons, ni sombres comme les créatures de leur espèce ».

Une famille, un couple de vétérinaires, trois enfants, un chat, un chien.De prime abord, ayant feuilleté les catalogues des manifestations précédentes, la grandiloquence sentimentale des uns et des autres me hérisse le poil. Drôle de lieu pour une “rencontre” !
Je pense immédiatement à Deleuze, à son dégoût des animaux “familiers et familiaux”, à son intérêt pour les petites sales bêtes (tiques, puces…).
Nous sommes étrangers les uns aux autres, mes hôtes et moi ; eux aussi sont un peu dubitatifs.

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Nous nous accordons très vite à un fonctionnement de bonne entente, distanciée et respectueuse. Leur maison est ouverte sur l‘extérieur, comme eux, avec simplicité. Le petit garçon de la maison me prête sa collection d’araignées en plastique…
C’est décidé, je me transformerai en Arachnée, peut-être la première femme-artiste, elle qui a défié la déesse, les canons du beau, l’éternité et pour cela a été punie et transformée en vilaine bestiole à huit pattes
Voici donc « La mort de la phalène », clin d’œil très sérieux à l’altérité, à l’animalité humaine, à la force de subversion de la femme, à la disparition.
Imprimée sur un voile traversé par la lumière, je disparais… un peu, je suis juste de passage, à cet instant.

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« Pourtant, après une pause due à l’épuisement, les pattes s’agitaient encore.
C‘était superbe, cette ultime protestation, si frénétique qu’elle réussit finalement à se retourner. Les sympathies, bien entendu, allaient toutes à la vie et j’étais étrangement émue – alors qu’il n’y avait personne pour s’apitoyer ou le savoir – par cet effort gigantesque d’une phalène insignifiante pour s’opposer à une puissance ainsi démesurée, afin de conserver ce qui n’avait de valeur pour personne, n’intéressait personne. Une fois de plus on voyait en quelque sorte la vie, une perle de vie très pure ».

Françoise Quardon, février 2007
Les passages en italiques sont extraits
de « La mort de la phalène » de Virginia Woolf

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Cyril LEPETIT – + si affinité 2006

 

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Fiac  2006  –  + si affinité

Un événement de l’AFIAC

Commissaire d’exposition : Pascal Pique

Directeur artistique : Patrick Tarres

L’artiste était reçu chez Daisy Alvergne

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Des premières caresses au dernier soupir, il me semble que nos désirs auront évolué. C’est peut-être pour cela que lorsque je m’attache à effleurer le naturel et la complexité du désir – cette perpétuelle tentative de nous réinventer – je développe mes projets suivant un principe d’effilement. Un sentiment en appelle un autre et quelque chose se construit, ou plus précisément se développe selon les pensées, les situations, les individus rencontrés
+ si affinité : mon intervention s’est composée de plusieurs éléments : rencontres, notes, objets, actions, peintures. Ils sont à la fois autonomes, mais forment aussi un tout, présenté à Fiac durant l’été 2006, ils peuvent être présentés aussi sous la forme d’une nouvelle installation
En quelques lignes et quelques images, je tenterais donc de restituer avec l’Infidélité Respectueuse de ma mémoire, les étapes qui ont marqué l’élaboration de cette pièce développée avec et dans l’espace privé de mes hôtes Daisy et Axel.

Reproduction au jardin d’orties

Daisy loue une petite maison sur la place du village de Fiac. Elle y vit depuis plusieurs années avec son fils Axel âgé de 16 ans.
Lors de notre première rencontre, Daisy m’a fait part de son intérêt pour la méditation et l’importance de cette discipline dans son quotidien et dans celui de ceux qui l’entourent. Science ou croyance, art de vie sous l’influence du tantrisme, elle vit,
elle soigne en usant de la méditation et du recours aux « médecines douces ».
Ainsi, nos premiers échanges nous ont amenés à parler des vertus cachées de nombreuses plantes. Répondant à ma curiosité, Daisy m’a préparé pour mon premier repas sa recette des galettes aux orties. Axel, simplement, préférera l’intimité de sa console de jeux vidéo.

Durant les semaines qui ont suivi cette rencontre, j’ai gardé à l’esprit la dite « mauvaise herbe » à laquelle j’avais goûté.
Au cours de recherches, Je découvrais qu’elle joue aussi un rôle primordial dans la reproduction du papillon le plus répandu en France.
Ainsi, l’ortie en tête, le projet que j’étais venu développer à Fiac s’est mis à germer.

Dans l’arrière cour de la maison, nous entreprendrons de créer un jardin-bouquet
d’orties, vivaces et séchées, allant de la vie à la mort. Métamorphoses et papillonnages
y prendront places, les frontières entre le masculin et le féminin n’y seront que plus légères. Daisy y préparera avec attention et « amour » de petites galettes.

(1) Porte d’entrée diapason.
Un jardin ludique qui aura pour première clé une porte diapason. Porte ou bien ouverture ? Cet élément ne remplira pas la fonction de fermeture. Ayant en son centre une petite arche par lequel les visiteurs pourront pénétrer, il constituera par conséquent une porte toujours ouverte que chaque individu sera libre de franchir ou non.

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(2) Les galettes d’orties.
L’herbe dont les fins poils irritent désagréablement la peau de qui la touche se transformera en mets original caressant le palet de qui le goûtera. Les visiteurs, une fois franchie la porte de la maison, passeront par la salle TV/jeux d’Axel où sera diffusé un petit film culinaire et animalier. Ils déambuleront ensuite dans le jardin bouquet. Au milieu des orties, un chemin les amènera à la fenêtre de la cuisine de Daisy, d’où elle servira ses galettes d’orties concoctées avec « amour ».

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(3) Transplant et Métamorphose
« Les gestes utiles ne doivent pas cacher les gestes agréables » C.G. Jung
Afin de préparer les boutures pour la réserve/jardin/bouquet d’orties nous irons avec Sylvain, Pipo et Françoise, déraciner des brassées d’orties dans les fossés aux alentours de Fiac. Daisy méditera dans le jardin afin d’y amener sérénité et harmonie.
En effet, le papillon dépose sa larve sur la nervure centrale de la feuille d’ortie qui ensuite se referme sur elle-même. Celle-ci se noircit et se mue progressivement en chrysalide. La chenille se libère, le papillon prend la liberté.
Ayant caressé ma barbe de façon répétitive durant les deux dernières années, je décide de perdre cet apparat distinguant ma sage virilité. Je m’épilerai donc la barbe et celle-ci se transformera en une série le pinceaux.

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www.cyril-lepetit.com

www.international-exhibitionist.org

Thomas Israel – + si affinité 2006

Thomas Israel

Fiac  2006  –  + si affinité

Un événement de l’AFIAC

Commissaire d’exposition : Pascal Pique

Directeur artistique : Patrick Tarres

L’artiste était reçu chez Sabine Bernaud et Christophe Tellez

« Carresse-moi!»

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Descriptif de l’installation

Installation interactive sous tente (3x2m)
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Projet
Avec « Caresse-moi! » le visiteur pénètre sous une tente dans un espace fantasmatique, où le rêve qu’il visionne sera influencé par ses mouvements. En effet, chacun de ses gestes laisse des traces sur l’écran comme autant de caresses virtuelles sur
le corps des acteurs, caresses qui vont déterminer la suite des événements :
un rêve sensuel avec l’homme, la femme où les deux.

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“With ‘Caress me’, we are in a phantasmagoric space wherein the visitor will
complete the rest of the dream towards
the man or the woman by making movements in front the screen, leaving traces – like
virtual caresses – on my actors’ bodies” T. I.

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Stomach Cave
installation vidéo (5’25 » en boucle)

Dans un flux et reflux invitant à la contemplation, un corps de femme apparaît du néant puis y retourne. En plus du plaisir enfantin de l’apparition de l’interdit,
la distorsion du temps permet à l’image
de délivrer tout son suc.

(Vidéo et article sur www.exporevue.com)

In a strange flow, inviting to contemplation, a woman’s body appears from nowhere
then disappears. There is the childish
pleasure of the appearance of the prohi-bited object, and a distortion of time so that the image delivers all its juice.

Afiac 2006 – Fiac (France) – 6-2006

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Aurélie Dubois – + si affinité 2006

Aurélie Dubois

Fiac  2006  –  + si affinité

Un événement de l’AFIAC

Commissaire d’exposition : Pascal Pique

Directeur artistique : Patrick Tarres

L’artiste était reçu chez Florence Faure et Adrien Delmas

« L’AVIS»

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L’avis – La Vie – les Autres et moi artiste.
Qui aime châtie bien.
À travers cette proposition de vie qui m’a été donnée, j’ai décidé de me rendre invisible, de devenir moqueuse et généreuse.
Adrien, Fabienne, Florence, Lucie, Mathieu et Yves m’ont accueilli dans une maison de Fiac, maisonnette absolument charmante.
Ce n’était pas une famille de sang mais une famille d’amis, d’âmes.

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Mon sens profond de la dérision a vu ce petit monde excité, ému, motivé à l’idée de vivre une expérience artistique à mes côtés.
J’ai décidé de les rassasier.

Un village regorge de traditions mais aussi de non-dits sur les uns et sur les autres. En tant qu’artiste, mon devoir était d’éplucher tous ces réseaux relationnels et d’inventer une stratégie pour exprimer, savoir et dire les relations les plus intimes qu’entretenaient, entre eux, les membres de mon équipe d’accueil.

Comment passer du rêve à la réalité avec des secrets aussi délicats que la sexualité de mes hôtes… Adrien est un libertin pur et dur, marié à Florence, une femme d’âge mûr. Adrien fréquente quotidiennement un nombre innommable de maîtresses. Mais le plus grand des scoops, c’est sa relation homosexuelle avec Yves. Yves est particulièrement perturbé par son mariage raté avec Fabienne (une des maîtresses d’Adrien). Il est touché d’un alcoolisme débordant et s’adonne à des pratiques romantiques voire pénétrantes avec notre fabuleux libertin. Je me demandais lequel des deux était le pointeur ou le pointé. Mais ça, aujourd’hui, je ne le sais toujours pas. Si, quand les blés seront verts et hauts, vous les voyez galoper main dans la main, rapportez-moi ce qui m’a manqué la première fois : la pénétration.
Pour introduire mon voyeurisme dans la réalité fiacoise, j’ai commandé une lettre d’aveux à chacun de mes nouveaux amis. Tous m’ont répondu avec gourmandise.
Ça leur a fait du bien de se livrer à une authentique artiste. Ils savaient que j’étais pure et que je ne les jugerais pas.

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Descriptif
– Edition « L’AVIS » tirée à 50 exemplaires, installation de dessins, de photos et d’une vidéo
– Vidéo « L’Avis + si affinité, vidéo évocatrice de Choses », 2006 – durée 9 min 9 sec
– « L’Avis » édité à 50 exemplaires avec œuvre originale, 2006
– Plaque « Résidence de Charme », 20 x 30 cm en laiton, 2006

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Gaëlle Hippolyte

Gaëlle Hippolyte

Fiac  2006  –  + si affinité

Un événement de l’AFIAC

Commissaire d’exposition : Pascal Pique

Directeur artistique : Patrick Tarres

L’artiste était reçu chez Françoise Andrieu et sa fille Marivyne

« Wonderland»

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Projet
Avant tout « Wonderland », c’est le pays d’Alice.
C’est aussi une sculpture dans le jardin de Marivyne.
Wonderland, c’est la rencontre entre deux âges.

La mise en relief de la crise d’identité, des métamorphoses physiques oû le corps des jeunes filles se transforme.
Wonderland, c’est un âge en forme de réservoir aux paradoxes logiques.

C’est une exploration des réalités cachées du monde.
Un Univers onirique sans mesure.

C’est l’endroit de l’envers.
Wonderland, c’est un lieu fait de jolies rencontres.

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