Linda Sanchez | INSECT-LIKE / LIKE-INSECTS

Linda Sanchez

Lautrec 2014 -Des artistes chez l’habitant

Un événement de l’AFIAC
Commissariat général : Patrick Tarres
Commissaires invités : William Gourdin et Paul de Sorbier

L’artiste était reçu chez Nadine et Patrick Deprez

Débattre la mesure, 2014

Mécanisme d’horloge, cul de bouteille en plastique, piles, papier

Coucou !, 2014

Mouche, téléscope

30 cm, 2009

Edition de 3000 pages. Impression sur papier, colle à relier, fibre de verre, carton, tissu. 30X21X29,7 cm

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Faire tourner un gendarme en bourrique, 2014

Film de contemplation dans le jardin des Deprez

La petite tâche, 2014

Carbone sur papier, 160X90 cm

Le bestiaire des imposteurs, 2014

Table et coffre en verre, végétaux et insectes vivants

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Insecta, orum, 2014

Cadre, encre sur papier, fourmi ailée

 

 

 

Panique en latence, 2005

Vidéo en boucle. Téléviseur 4/3, lecteur DVD, branchements

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Linda Sanchez ou une recherche artistique en bivouac à Lautrec

« Pourquoi, ils ont des insectes chez eux dans le Tarn ? » C’est de cette manière que Linda Sanchez répondit à l’invitation en résidence pour l’AFIAC à Lautrec. Elle ajoutait vouloir intégrer l’espace domestique qui lui était offert par un travail d’observation de son fonctionnement quotidien. Elle souhaitait vouloir aussi bouleverser les rapports d’échelle et rapprocher de l’oeil du visiteur le peu visible. Enfin, elle ne s’interdisait pas de mobiliser des pièces réalisées préalablement dont elle jugerait le dialogue pertinent avec le travail effectué in domo. Initialement, une invitation lui avait été lancée pour l’appétit et la curiosité dont elle fait montre dans ses projets, pour sa faculté à ouvrir des pistes, pour en découvrir de nouvelles. Elle se montra réellement généreuse, embarquant dans son processus créatif complexe les membres de la famille hôte.

Lorsque le visiteur pénétrait dans le salon de Nadine et Patrick Deprez, il découvrait une vidéo diffusée sur le téléviseur familial – objet de l’espace intime par excellence – montrant, en plan rapproché, les déambulations d’un gendarme sur la pelouse du jardin. Les commentaires « live » de trois voix, celle de l’artiste et celles des deux membres du couple invitant, composaient la bande son. De celle-ci se dégageait la difficulté tragi-comique à réaliser l’entreprise mais aussi l’esprit de complicité qui régnait chez les trois protagonistes réalisateurs et, surtout, le plaisir de leur rencontre. Ainsi, c’était plutôt eux qui étaient capturés par le film, depuis leur position en hors champ, au travers d’un autoportrait collectif en situation scabreuse : les trois se sont découverts pour très rapidement apprendre à collaborer – parce que ce n’est qu’à travers la collaboration que des artistes chez l’habitant prend sens – et enfin produire un travail qui s’ouvre à un public vierge de l’intimité de la rencontre.

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Plus loin, dans l’espace de la salle à manger, deux oeuvres étaient principalement installées. L’une était disposée sur la table, l’autre appuyée contre le mur. La première montrait une collection entomologique. À y voir de plus près, les insectes étaient bien curieux : des créatures hybrides empruntant une aile à telle espèce, une patte à telle autre, voire à un fragment de végétaux. Chacun était nommé, Nadine Deprez, latiniste, se chargea de la classification. Une lumière rasante avait été installée. L’ombre portée des insectes était densément crayonnée, comme un motif en attente, comme des croquis de pistes esthétiques à travailler ultérieurement. La seconde pièce était l’encadrement d’un dessin agrandissant seize fois un détail scanné sur le sol du service archéologique de la ville de Lyon. Ce rien, foulé mille fois, révélait une géographie à la richesse incroyable.
À chaque fois, l’intérêt pour ces oeuvres et leurs processus de réalisation, était largement nourri par les paroles de Linda Sanchez et du couple Deprez, très présents dans la maison.

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Mais, durant le week-end d’exposition, la disposition de certaines pièces n’était pas figée, le lieu domestique était peut-être aussi l’atelier déplacé de l’artiste. Le livre vertigineux, 30 cm, fut tout autant installé dans le jardin, au milieu des arbres, que disposé sur un meuble de la salle à manger. Celui-ci se compose de trois mille feuilles imprimées, chacune figurant un scan de la surface d’un tronc d’arbre de trente centimètres, poncé intégralement et permettant, au regardeur, de littéralement traverser la matière. Le garage, quant à lui, était le lieu d’essai d’une machine prototype permettant de faire glisser très longuement une goutte d’eau à l’aide d’un plateau tournant. Le procédé favorisera la réalisation du film, absolument troublant, 11 722 mètres et des poussières… D’apparence bien éloignées, les deux pièces de la salle de séjour offraient finalement un beau vis-à-vis permettant de saisir plus profondément l’endroit où se situe la recherche de Linda Sanchez. Chacune proposait des failles, autant de portes étranges vers des inconnus. Les ombres portées des insectes fabriquaient de possibles territoires tandis que l’observation de l’agrandissement dessiné de la tâche du sol dévoilait une géographie ultra complexe faite de lignes, de ramifications, de zones, etc.
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Le travail de dessin de l’artiste « reproduit » souvent des formes et phénomènes naturels (Chronographies de robe de goutte d’eau par exemple) en jouant fréquemment d’un effet d’agrandissement pour essayer de ramener les motifs à la substance graphique qui les compose. L’idée de fractale est aussi souvent présente dans son entreprise : rechercher la forme du tout dans les parties qui le composent. Elle va fréquemment aussi créer de nouveaux dessins qui découleront d’une règle imposée à celui préalablement réalisé, comme par exemple dans la série 14628.jpg. Au final, ce qui est stimulant dans le travail de Linda Sanchez, c’est qu’il semble infiniment ouvert. Il voit le développement de projets en expansion (potentiellement) permanente alors même que chacun des moments de la recherche met en abîme l’ensemble de l’entreprise par des principes de récursivité. Là était bien la fonction de l’ombre portée de ces insectes, elle advenait d’eux tout en en ayant perdu la mémoire, elle parlait d’eux tout en dessinant un ailleurs. Elle était peut-être le fragment ou le germe d’une (possible) recherche plus longue, ramifiée, gigogne. Au regard de sa démarche, l’AFIAC à Lautrec était certainement une expérience bien courte pour Linda Sanchez…

Paul de Sorbier

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Commissariat

Commissaire général : Patrick Tarres
Commissaires invités : William Gourdin assistant de direction Frac Midi-Pyrénées, chef de projet d’exposition et de diffusion en Région, et Paul de Sorbier directeur de la Maison Salvan à Labège.

Les artistes à Lautrec

insect-like-content002Julien Salaud, Pierre-Laurent Cassière, Nicolas Fenouillat, Denise Bresciani, Agnès Rosse, Suzy Lelièvre, Le collectif IPN, Collectif Ding, Benedetto Bufalino, Linda Sanchez.


Denise Bresciani

 

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Architecte, designer culinaire et cuisinière autodidacte, Denise Bresciani est née en 1970 à
Bergame (Italie). Elle vit à Toulouse.
Depuis dix ans, elle développe une recherche et une pratique artistique autour de la culture
alimentaire liée à l’installation et à la performance. Ces expériences ont comme objectif de
questionner, à travers un regard sur les dynamiques sociétales et environnementales, la
relation psychologique et physique que l’homme entretient avec la nourriture.

Vous retrouverez Denise Bresciani le 27 28 et 29 juin 2014 au cour de l’évènement « Des artistes chez l’habitant » : INSECT LIKE / LIKE-INSCETS à Lautrec (81).

Les artistes :
Pierre-Laurent Cassière
Benedetto Bufalino
Collectif IPN
Nicolas Fenouillat
Julien Salaud
Suzy Lelièvre
Collectif DING
Linda Sanchez
Denise Bresciani
Agnes Rosse

 

120 m2 de paysage | Naomi Burlet

Naomi BURLET « 120m2 de paysage »

Pièce présentée dans un immeuble désaffecté de la Falgalarié à Aussillon du 21 juin au 21 juillet dans le cadre de l’édition 2014 de Tourisme imaginaire

Partenariat AFIAC – Patrick Tarres : commissaire d’exposition invité

Des résidences d’artistes se sont succédé d’avril à juin au C.A.C.E (centre d’art contemporain éphémère à Aussillon), se finalisant par la création d’oeuvres originales pour le Tourisme Imaginaire.

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Lors de ma résidence à Aussillon j’ai d’abord travaillé avec mes outils de prédilections, caméra et appareil photo, avec lesquels j’ai immortalisé ce qui m’a tout de suite frappé : cette haute ligne d’horizon, la montagne noire, qui domine maisons et jardins.
« 120m2 de paysage » est une installation qui fait se rencontrer paysage et architecture.
Le spectateur est invité à déambuler dans deux appartements mitoyens complètement vides où la ligne d’horizon ne passe plus au dessus des maisons mais se découpe dans les murs, les tapisseries. La terre y a remplacé le lino et vient façonner ce paysage intra-muros.

 

 

 

Agnes Rosse | INSECT-LIKE / LIKE-INSECTS

Agnès Rosse

Lautrec 2014 – Des artistes chez l’habitant

Un événement de l’AFIAC
Commissariat général : Patrick Tarres
Commissaires invités : William Gourdin et Paul de Sorbier

L’artiste était reçu chez Françoise Van Uffelen.

Avec Agnès Rosse, c’est l’atelier du monde qui se déplace chez la douce Françoise Van Uffelen, au centre de Lautrec, non loin de l’église, dans une très vielle demeure qui a passé les siècles et en a gardé les traces architecturales auxquelles se sont ajoutés les stigmates et souvenirs d’une opulente vie. La douceur et la singularité du travail présenté sont à l’image de la relation tendre et affectueuse qu’ont pu vivre les deux protagonistes. La première ouvrant avec pudeur son intérieur et son formidable jardin, la seconde s’en accaparant avec sincérité et respect. Le jardin ombragé sert à Agnès Rosse de carrefour intérieur, pour dispatcher tout autour dans les espaces intermédiaires de la maison intime un ensemble d’installations et de vidéos, où la place chère de l’animal et de notre rapport à lui se joue de nos sens d’homo sapiens dominateur et destructeur.

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À l’entrée dans le jardin d’hiver, deux projections se croisent. L’une présente la construction/rédaction par des fourmis d’un lettrage fait de pattes de crevettes achetées la veille au marché de Lautrec, où il est possible de lire, après un travail laborieux mais consciencieux de nos petites ouvrières dévouées, le mot ÉLÉPHANT. Sur le côté surgit alors l’image plein cadre du regard du plus grand des mammifères, nous regardant fixement avec cette larme toujours présente au creux de l’oeil.

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Au-dessus sont suspendus deux régimes de bananes. L’atmosphère du lieu en cette saison est lourde, telle une serre tropicale. Une barrière nous empêche de pénétrer dans cette cage artificielle où l’image de l’animal trône. Les leçons moralistes de La Fontaine sont ici déjouées par le truchement de l’image. Le film est en effet monté à l’envers.

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Plus loin, prolongeant l’allée du jardin, dans l’escalier à pan droit, a été installée une projection vidéo. Le public est invité à s’installer sur les marches ; commence alors un ballet étrange où les acteurs principaux sont les escargots et des coques vides de scarabée trouvées. Le premier est en symbiose complète avec une goutte d’eau qui lui glisse sur le corps dans un jeu de texture très charnel ; le second se fait chauffer jusqu’à l’embrasement. Les éléments du monde se font face entre chaleur et humidité. Le jeu de lumière et la dramaturgie de l’ensemble sont hypnotiques et physiques.

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Enfin, de l’autre coté du jardin, où Françoise, assise, se repose à l’ombre d’un arbre quelque peu abasourdie par tant de flots humains, qu’elle laisse pénétrer pour la première fois chez elle, Agnès Rosse a accumulé une succession d’aquariums et de vivariums du défunt mari pour nous construire un mur semi-transparent dans lequel nous pouvons plonger en curieux et novice entomologiste de l’art que nous sommes. Agnès, en nouvel enfant adopté le temps d’un week end, joue avec la mémoire du lieu la plus intime et privée. Pêle-mêle, une vidéo de fourmis succède à une vue d’un horizon lointain diffusé sur un mini écran vidéo.

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Des escargots dansent sur les parois, laissant leur bave suintante dessiner des entrelacs pollockiens. Des livres et coquillages finissent de compléter ce cabinet de curiosités. Sous cette véranda, c’est un véritable petit laboratoire qui nous est proposé, un atelier créé de toutes pièces par cet enfant étranger de passage, qui poursuit ici son voyage vers la découverte du monde. Deux étrangères se sont rencontrées et se sont découvertes. La magie de l’AFIAC a une nouvelle fois opéré.

Paul de Sorbier

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Commissariat

Commissaire général : Patrick Tarres
Commissaires invités : William Gourdin assistant de direction Frac Midi-Pyrénées, chef de projet d’exposition et de diffusion en Région, et Paul de Sorbier directeur de la Maison Salvan à Labège.

Les artistes à Lautrec

insect-like-content002Julien Salaud, Pierre-Laurent Cassière, Nicolas Fenouillat, Denise Bresciani, Agnès Rosse, Suzy Lelièvre, Le collectif IPN, Collectif Ding, Benedetto Bufalino, Linda Sanchez.


SPECTACULAIRE ALÉATOIRE ~ Marie DAINAT

 

Marie.DainatC’est une histoire de sous-bois et de branches, de forêts et de bancs, de feuilles déployées et de futaies plus claires, une histoire qui tisse plusieurs fables ensemble ; une histoire d’un autre temps, mais est-ce sûr ?
Ce monde-là se dit par son détour, et le dessin (puisque c’est bien de dessin qu’il s’agit) est là; cette très subtile manière de figurer un monde en le taillant dans le vif, en ciselant ces motifs dans l’air qui les dessine…
Ce monde-là se dit par sa part d’ombre ; ses silhouettes y sont taillées dans un noir d’encre et ces jardins merveilleux n’éclosent qu’à l’abri d’épaisses frondaisons; sous les hautes branches des pins, les tapis d’acanthes, plantes ombreuses s’il en est, déroulent leurs feuillages, et, dans l’entre-deux, une scène éternelle se joue…
D’autres fois, des figures isolées sont égrainées sur les murs mêmes et dessinent dans le vide d’autres fables ouvertes et suspendues qui forment le contrepoint exact de ces jardins clos…

 

Dominique Ferrat

 

 

 

 

SPECTACULAIRE ALÉATOIRE ~ Maëva BARRIERE

~ SPECTACULAIRE ALÉATOIRE ~ Maëva BARRIEREManger en discutant art contemporain, c’est un vernissage. Discuter en mangeant de l’art contemporain, c’est du Eat Art. L’Art Comestible en français, faisait halte cette semaine à La Fabrique du Mirail autour de l’exposition « Manger l’Art : le goût de la couleur. » Portée par Maëva Barrière, doctorante et Dorothée Selz, pionner de l’art comestible, la présentation a réuni une cinquantaine de convives, partagés entre intérêt gustatif et curiosité artistique.

Xavier Lalu

SPECTACULAIRE ALÉATOIRE ~ Studio 21Bis

~ SPECTACULAIRE ALÉATOIRE ~ Studio 21BisLe binôme Romain Demongeot et Laurent Lacotte, créateurs du Studio 21bis, trouve écho à ses réflexions environnementales, culturelles et existentielles dans le carton, son matériau de prédilection. À partir de celui-ci, il fait apparaître, dans l’espace urbain, des objets fragiles, des dispositifs éphémères questionnant notre rapport à l’habitat, aux sphères publiques et privées. Imbriquant l’art et la vie, les processus de création participent également d’une envie de fédérer autour des enjeux inhérents aux territoires investis. La démarche est artistique, se joue de codes et de symboles architecturaux, participe de l’imaginaire collectif et s’oppose au fétichisme contemporain. D’une philosophie de l’abandon naît une critique de l’oeuvre réifiée.

SPECTACULAIRE ALÉATOIRE ~ Gaël BONNEFON

 

~ SPECTACULAIRE ALÉATOIRE ~ Gaël BONNEFONParti prenant du mécanisme de la chute, le geste photographique de Gaël Bonnefon fige avec ténacité l’éreintement de ces nuits désoeuvrées. Happé par ce tumulte incessant il participe à ce cycle où tout n’arrête pas de mourir et de renaître. Il s’y exerce dans une traque frontale et sans concession, accidentant les scènes traversées, animal, il fouille avec insolence le quotidien pour en dévoiler son irréversibilité, en pointer les rouages et les règles.

 

Mickaël Soyez

 

 

 

 

SPECTACULAIRE ALÉATOIRE ~ Rémi GROUSSIN

 

~ SPECTACULAIRE ALÉATOIRE ~ Rémi GROUSSINRémi Groussin semble à l’évidence destiné au métier de chorégraphe, mais le regard acide et fulgurant qu’il jette sur le monde ne peut se limiter à un format d ‘expression circonscrit. Sa pratique plastique tient son étendue à l’état de fuite et vise avec nonchalance le média comme on tient un flingue en plastique. Sous le dôme instable du performatif, le travail se déplace plus vite que son ombre et laisse sur son passage le signe d’une déviance. Vidéos, sculptures, performances se poursuivent pour figurer la vanité de nos pratiques sociales.

 

Lucille Uhlrich (2011)

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SPECTACULAIRE ALÉATOIRE ~ Lionel SABATTÉ

 

~ SPECTACULAIRE ALÉATOIRE ~ Lionel SABATTÉ

Du trash de sa meute de loups en moutons de poussière, au raffinement du dessin et des coloris proche du maniérisme de ses peintures animalières, Lionel Sabatté est capable du grand écart, sans pour autant dévier de sa ligne. Se faisant chasseur-cueilleur de traces afin de réunir le matériau de son oeuvre, il s’intéresse au vivant et à sa régénération perpétuelle.

Catherine Rigollet (Avril 2012)

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