Anarchisations – Conspire aujourd’hui / Inspire demain – Patrick Tarres

Anarchisations

Conspire aujourd’hui / Inspire demain

Si vous entrez le mot anarchisation sur Google, et que vous égrenez les six premières pages, voici ce que vous pourrez lire :
Anarchisation des gouvernances et incapacitation des diploma­ties … / Cheveux longs, Anarchisation !/ Anarchisation en cours. Veuillez patienter … / Anarchisation. To have soliquid foundashes. / Anarchisation il peut se passer beaucoup de choses en douze mois, John … / Anarchisation of Egypt / Entre la jouissance déliée des pulsions et la jouissance réglée par le signifiant, il y a cette anarchisation de Thanatos, qui est bien un régime du … /

………………………….la suite …………………………..

C’est son anarchisation, exacerbant les coordonnées de la pulsion et l’érogène des bords, trouant les totalisations narcissiques closes / Il y a là anarchisation du corps où les hiérarchies, les localisations et les dénominations, l’organicité, si vous voulez, sont en train de … / Tous les efforts des Bourses du Travail de Lyon, de Grenoble et de Toulon, tendirent à dénoncer cette « anarchisation » et à …
/ L’anarchisation de la politique étrangère canadienne qui serait alors caractérisée par des voix discordantes en provenance d’une même entité … / Localement depuis longtemps et le sentiment général d’une anarchisation des pratiques / Anarchisation parallèle de la profession de guérisseur … / Il ne s’agit pas d’une mutation, mais d’une anarchisation. Lisez autre chose que ces productions stériles de l’académie française et allez … / Non sans provocation, qu’In­ternet n’est pas un outil de démocratisation comme on le présente souvent, mais un outil « d’anarchisation » … / … “guerre” avec les conséquences prévisibles (disparition progressive de l’autorité centrale suivie de l’anarchisation du pays ; etc … / … Les risques de touches aux charmes des harmonies architecturales de ses villes et de ses villages à voir cette anarchisation des … / … Nous sommes en pleine anarchisation, c’est-à-dire que cela va devenir intenable et ingouvernable. Est-il constitutionnel que moins de la … / Internet est-il un outil de démocratisation ou un outil d’anar­chisation ? … /
« Anarchisation », exacerbant les coordonnées de la pulsion et l’érogène … pulsions et la jouissance réglée par le signifiant, il y a cette anarchisation de … / L’organisation a subi 3 étapes de complexification : la récalcitrance des organisations, l’endogénéïsation des structures et des buts et l’anarchisation des … / Anarchisation des structures agraires. – Coût d’infrastruc­tures très élevés (adduction en eau potable, réseau d’alimentation électrique, … / Mais pour que l’« anarchisation » de la société ne dérape pas dans un chaotique renouveau féodal, il faut envisager une coordination centralisée des démarches … / L’anarchisation, le démembrement de la famille prolétarienne – qui ne pouvait alors se maintenir que par la forme du despotisme privé, rappelle Marx – … / Des peuples et l’anarchisation tout azimut des couches de la société civile et civique du Cameroun et notamment du Grand ensemble Sawa … / Nous continuons de progresser sur la voix de l’anarchisation de la société. A bientôt. / On rejoint l’idée de leur anarchisation, de par leur nihilisme même, qui d’ailleurs vient séparer les groupes (les deux soeurs semblent agir l’une contre …) / Ce monsieur fera pire. la gestion d’une mairie ne se résume pas à l’anarchisation des activités. si les maires successifs ont échoué, … / Creeping anarchisation won’t happen. If you think you can wait for the government to dismantle itself, piece by piece, you will wait forever … / L’anarchisation et la bidonvillisation de p-au-p n’était pas réalisé sous Franck Romain. Nos rues étaient propres , belles et sécuritaires. Que dit-on? … / … par les télécommunications c’est justement de donner un moyen génial à une « anarchisation » des consciences et des modes de gouvernement ? … / Structuralist anarchisation of the concept of the state / La désorganisation a toujours une origine traumatique et, lorsqu’elle se limite au fonc­tionnement mental, aboutit à l’isolement et à l’anarchisation des … / Centrale suivie de l’anarchisation du pays ; etc. ou la voie d’une issue honorable, c’est-à-dire celle d’une négociation globale au … / Autant j’affirme que le sens mystique de l’anarchisation de tout, jusqu’à l’air qu’ils respirent, exempte les Marx de tout souci social … / Le heula, c’est une sorte d’anarchisation ? Un droit à dire tout ce qu’on veut ? Heulà, qui m’aide à comprendre … / Malheureu­sement, pour qu’une anarchisation marche, il faut que ceux qui la mettent en place ne soient déjà pas cons … / However, they started to gradual y loose their force and in the last years several voices have heralded the « anarchisation » of poster – its … / Pour l’anarchisation de gds, libérez les belges et les exclus ! … / Poésie. Shadedly dit : c’est la revoltature !! Shadedly dit : L’anarchisation. Shadedly dit : bon, je pue j’y vais bzoux. Ina dit : MAIS OUAIS. Ina dit : … / Sur l’anarchisation souhaitable de a grande distribution et sur l’explosion indispensable de la flex-insécurité ne seront pas tombées … / C’est parce que le procédé d’anarchisation du langage, l’ironie, qu’on a relevé sous les noms … / However, the hopes for spontaneous anarchisation of the masses proved futile. The conditions of the Civil War and Intervention, … / Mais c’est encore plus de la pensée magique de croire à un anarchisation plus facile en restant dans le Cacanada, avec toute la place que … / Déstabilisation et anarchisation INTÉRIEURES au profit d’une ou plusieurs puissances étrangères ! Voulez-vous un exemple plus ou moins … / Moi je dis ça dépend de l’engagement de la population dans le processus d’anarchisation. Si on lui impose, évidemment ce sera bordel … / Et de chaudes discussions sur le mérite de l’anarchisation du monde entier. D’autres poètes prirent la scène d’assaut, déclamant des vers rabelaisiens dans …

Si l’on en croit les articles déposés sur internet, les médias et autres analystes politiques, le monde est en proie à une ‘anarchisation’ globalisée. L’anarchie assimilée au désordre, au chaos, semble focaliser toutes les peurs prétendument inhérentes à un futur incertain, consécutif à la mutation de nos sociétés. Cette vision semble osciller entre fantasme et réalité, chacun pouvant s’en saisir pour servir des propos contradictoires émanant d’obédiences politiques opposées. Les valeurs morales, politiques, l’éthique économique et sociale, la démocratie, l’équilibre écologique de notre planète … tout est sujet à des ‘anarchisations’ génératrices d’angoisses, imputables à des ‘anarchisateurs’ ne ressemblant en rien à des anarchistes.
Anarchie vient du grec « anarkhia » qui signifie « absence de chef ». Pour les anarchistes il s’agit d’établir un ordre social sans dirigeant, basé sur la coopération volontaire des hommes et des femmes libres et conscients, qui ont pour but de favoriser un double épanouissement, celui de la société et celui de l’individu qui y participe.
La mutation d’usage du mot anarchie n’est pas étrangère à une tentation dépréciative du sens initial vers la notion de désordre social. Elle n’est pas davantage fomentée pour nous donner le goût de résister à une domination unique et coercitive, ni pour nous inviter à revendiquer la multiplicité face à l’unicité.
A contrario, l’anarchiste toulousain Anselme Bellegarrigue revendiquait clairement dès 1850 dans son manifeste publié dans l’anarchie, journal de l’ordre, l’anarchie comme la base d’un ordre social.
« Ainsi l’anarchie, qui au point de vue relatif ou monarchique signifie guerre civile, n’est rien de moins, en thèse absolue ou démocratique, que l’expression vraie de l’ordre social.
En effet :
Qui dit anarchie, dit négation du gouvernement;
Qui dit négation du gouvernement, dit affirmation du peuple;
Qui dit affirmation du peuple, dit liberté individuelle;
Qui dit liberté individuelle, dit souveraineté de chacun;
Qui dit souveraineté de chacun, dit égalité;
Qui dit égalité, dit solidarité ou fraternité;
Qui dit fraternité, dit social;
Donc qui dit anarchie, dit ordre social.
Au contraire :
Qui dit gouvernement, dit négation du peuple;
Qui dit négation du peuple, dit affirmation de l’autorité politique;
Qui dit affirmation de l’autorité politique, dit dépendance individuelle;
Qui dit dépendance individuelle, dit suprématie de caste;
Qui dit suprématie de caste, dit inégalité;
Qui dit inégalité, dit antagonisme;
Qui dit antagonisme, dit guerre civile;
Donc qui dit gouvernement, dit guerre civile. »
Qu’en est-il aujourd’hui de la relation qu’entretiennent les artistes avec le politique et plus particulièrement avec les notions d’anarchie et de liberté ? Il semble que le domaine artistique constitue une sphère indépendante, permettant d’aborder ce sujet de manière directe, tout en gardant une distance nécessaire et qui lui est propre.
L’oeuvre d’art se met elle-même à distance du monde dans lequel elle évolue. Christian Ruby, docteur en philosophie, affirme que « contrairement au champ de l’art, qui réunit les institutions, la critique, les académies et la politique , les oeuvres d’art travaillent de façon autonome, en contrariant parfois les thèmes proposés par les commissaires lors des expositions. De la même façon, les oeuvres peuvent contredire le mouvement et le fonctionnement même du champ de l’art. » (France Inter journal 3 D, 19/12/2010)
De fait, nous pourrions considérer que les artistes sont des ‘ anarchisateurs ‘, dans leur rapport au politique et plus au-delà, par leur façon de dérégler notre vision du monde pour en inventer d’autres.
Les performeurs du mouvement Fluxus revendiquaient leur liberté créative en considérant l’art institutionnalisé comme un obstacle à la création de nouveaux langages. C’est face à la réalité politique et sociale des années soixante que ce mouvement vit le jour.
Plus récemment, l’anarchie et ses drapeaux noirs étaient présents au pavillon français de la Biennale de Venise avec une installation de Claude Lévêque intitulée « Le Grand Soir ». « Le Grand Soir est une chose très française que les étrangers ne connaissent pas et qui préfigure un changement de société, une rupture, l’anarchie. » Claude Lévêque.
Depuis l’an 2000, première édition de « + si affinité », l’art a exercé son pouvoir anarchisant sur le fonctionnement social du village, déréglant les rituels de rencontres. Plus d’une centaine d’habitants ont ouvert leur maison, habituellement espace intime et privé, aux artistes, aux oeuvre d’art et au public, créant ainsi une brèche vers l’autre différent et le monde. Les habitants de Fiac se rencontrent ou se redécouvrent dans les lieux publics qu’ils avaient désertés. Le café du village est devenu un lieu de parole par le biais des débats suscités par les expositions. Cette redynamisation du lien social fait naître de nouveaux projets, de nouvelles envies d’échanger et de participer à la vie de la commune. Peut-être alors pourrait-on parler d’une anarchie immanente à la simple présence de l’art au plus près de ses hôtes Fiacois.
Avec les artistes conviés à participer à cette douzième édition, nous questionnerons les limites entre art et engagement politique, art et transgression des codes culturels, religieux et moraux, plus généralement, nous explorerons les articulations entre Art et Utopies Libertaires. Utopies au sens étymologique choisi par Thomas More qui inventa ce mot en 1516 dans son livre Utopia : « qui n’est en aucun lieu ».
Telle fut donc la proposition faite aux deux commissaires invités à co-fomenter avec moi cette exposition. Jackie-Ruth Meyer qui fut associée au commissariat de
+ si affinité en l’an 2000, lors de sa première réalisation, et Pascal Pique avec lequel j’ai partagé une grande complicité pendant dix ans, au gré d’évènements tous mémorables. Ces deux partenaires ont contribué à la construction et au développement de ce projet atypique et iconoclaste qui a su faire sa place dans le paysage culturel du Tarn-Sud et bien au-delà. Je les en remercie chaleureusement.
J’ai pour ma part invité trois jeunes artistes et un philosophe. Pablo Garcia, Mehdi-Georges Lahlou et Thierry Boutonnier ont une propension commune à se placer au point d’équilibre entre ce qui est art et ce qui serait autre chose, au croisement entre la poétique et le politique, suscitant par là même des formes de provocations comme autant d’artéfacts pour notre expérience d’hommes et de femmes prétendument libres.
Avec Libertalia, Pablo Garcia a investi le grenier de Céline San-Martin et Hugues Brillant qui servait autrefois de séchoir à tabac. Des fils sont tendus de part en part dans le sens de la longueur, ils permettaient de suspendre la récolte. La charpente du lieu évoque la coque d’un bateau à l’envers. Le simple fait d’entrer dans ce navire imaginaire nous permet déjà de remonter le temps. Le geste de l’artiste sera simple. Au lieu des feuilles de tabac, des affiches noires à l’écriture rouge saturent l’espace. Le texte est la reproduction d’une lettre écrite environ en 1716 par le capitaine Bellamy et destinée à son homologue d’un navire marchand qui vient de décliner l’offre de se joindre aux pirates. Le sol du grenier est recouvert de papier blanc sur lequel sont retranscrits à la main des extraits du livre L’histoire générale des plus fameux pirates, publiée en deux volumes en 1726 par un mystérieux « Captain Johnson ». Le grand historien anglais Christopher Hill, après vingt ans d’enquête, a acquis la certitude que l’auteur n’est autre que Daniel Defoe : l’auteur de Robinson Crusoé. Lequel nous offre ici trente-huit récits véridiques qui se lisent comme autant de romans à inscrire en lettres d’or (et de sang) dans le grand livre de la révolte humaine.
L’imagerie de l’installation est complétée par la diffusion de la Dance Macabre de Saint-Saëns ; cet académicien des beaux-arts a été le premier à explorer la musique de film.
Plongé dans cet univers aux connotations à la fois romanesques et cinématographiques, le regardeur a la possibilité de décrocher une affiche et de l’emporter avec lui. Ce butin est en quelque sorte l’archétype de la théorie de la lutte des classes. Rédigé comme un pamphlet, il sonne fort dans la pénombre mystérieuse de ce vaisseau fantôme. Préoccupé par la transmission du savoir, l’artiste est coutumier des phénomènes d’apparition /disparition, ses oeuvres sont souvent spectrales ; médium de la mémoire collective, il invoque les démons de notre conscience, ces traces de notre histoire que l’oubli, la honte ou la tentation négationniste ont estompé voire effacé. Ici, Pablo Garcia a emprunté au passé la trace d’utopies sociales revendiquées par un pirate ; anarchiste au long cours.
Mehdi-Georges Lahlou nous montre également ce que nous ne voulons pas voir, savoir ou comprendre. Artiste aux images fortes et au corps engagé, ce plasticien et performeur fait feu de toute forme pour mettre en lumière les problématiques liées aux identités religieuses, culturelles ou sexuelles. Travestissant les esthétiques traditionnelles de sa double appartenance franco-marocaine, l’artiste conjugue humour et gravité avec un certain goût du risque, celui de générer le scandale, comme celui qu’il s’impose physiquement, sans tricher, mettant en tension le rapport de l’oeuvre au spectateur. À Fiac, chez Marie-Claude Cassan, Mehdi-Georges Lahlou incarne une madone portantniqab dans une posture d’extase mystique, sous un soleil de plomb, pendant trois jours à raison de sept heures par jour, sans interruption. Devout with the Niqab performance agit en diptyque avec Salât ou autoportrait dirigé. À l’intérieur de la maison, le salon est transformé en salle de prière musulmane, huit moulages en plâtre représentant le corps de l’artiste prosterné selon le culte consacré jonchent le sol. Seul, en rupture avec cette harmonie dévote, un neuvième personnage est à genou. Nul ne sait s’il s’apprête à rejoindre les autres dans cette soumission consentie, s’il hésite ou s’il résiste. Le drapé de plâtre blanc qui recouvre chacun des protagonistes de cette scène statufie cet instant ambigu. La blancheur qui baigne l’ensemble hésite entre l’évocation du deuil et celle de la pureté ; cela dépend de notre appartenance culturelle. C’est bien cette multiplication des ambiguïtés, enrichie par la complexification de nos perceptions, qui rend salvatrice l’existence de l’art contre toute tentative d’analyse prosaïque du monde. Les sujets qui préoccupent Mehdi-Georges Lahlou font trop souvent l’objet de traitements politiques des plus abscons, s’apparentant aux idéologies populistes qui gangrènent nos sociétés. Le fou du roi veille.
Avec Sempervirens, c’est un univers pour le moins étrange qui nous attend chez Natasha Brunher et Louise Daley ; une concentration de symptômes morbides, d’obscurantismes malveillants, de dangers cataclysmiques, d’euphories redoutables et j’en passe. Il faut un peu de temps pour déliter cette accumulation de monstruosités et réaliser enfin qu’à l’instar de notre capitalisme contemporain, tout est ici normal. Le malaise est seulement induit par une réduction de l’espace et du temps. Dès l’entrée nous sommes accueillis par un clip publicitaire qui vente les vertus médicinales d’une infusion de buis que nous pourrons tester après avoir patienté dans une salle d’attente. Au mur sont accrochés des documents attestant la validité du produit et les traces d’une correspondance avec les laboratoires Pierre Fabre au sujet d’une proposition de partenariat qui se serait soldée par un échec. Il ne reste plus qu’à signer une décharge pour entrer dans le jardin et goûter l’infusion. Un laboratoire est installé près d’un buis séculaire (buxus sempervirens). Le produit est préparé par un technicien en tenue aseptisée. Plus loin, près d’un bouquet d’arbres, un insectarium en verre grouille de criquets pèlerins. Cette stèle translucide et fragile repose en équilibre sur un maillet en bois posé au sol. Le suspense est total, cette boîte de pandore est intitulée Epiméthée. C’est Thierry Boutonnier qui, déguisé en laborantin, infuse le poison/ médicament dans le jardin. Artiste inquisiteur de nos pratiques capitalistes contemporaines, il les reproduit à sa manière puis les instille dans sa production artistique sous la forme de performances, d’images ou d’installations. Ailleurs, ce trublion déterminé expérimente les utopies écologiques, économiques ou politiques. Porté par une foi vivace, ce non-spécialiste assume ses échecs sans que cela n’altère ses convictions. À Fiac, le monde que nous donne à voir Thierry Boutonnier est un jardin nauséabond, chacun de nous un Épiméthée potentiel, capable d’épouser la première Pandore venue.
Au moment où je m’intéressai au travail de Christian Ruby, ce dernier questionnait depuis peu le champ du spectateur, sa trajectoire dans et par l’oeuvre d’art.
Anarchisations m’est alors apparu comme un lieu de rencontre idéal avec ce philosophe de l’esthétique et du politique. Le texte qu’il a rédigé après son expérience Fiacoise est édité dans ces pages. Je vous en souhaite bonne lecture et vous la recommande.

Patrick Tarres

 

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Commissariat :
Patrick Tarres, Directeur artistique de l’AFIAC
Pascal Pique, Directeur du FRAC Midi-Pyrénées
Jackie-Ruth Meyer, Directrice du centre d’art Le LAIT

Les artistes : Christian Ruby, Pablo Garcia, Medhi-Georges Lahlou, Thierry Boutonnier, Mathieu Beauséjour, Laurent Pernel, Estefania Penafiel Loaiza, Docteur Courbe, Magali Daniaux et Cédric Pigot

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