AFIAC / CAFE / PERFORMANCE

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Lors de sa résidence au 116 (centre d’art contemporain de Montreuil) Violaine Lochu a développé le projet Mémoire Palace, en s’inspirant de l’ars memoriae — un moyen mnémotechnique pratiqué depuis l’antiquité —, avec pour ambition de donner à voir et à entendre une mémoire orale — subjective et hétéroclite — de la ville de Montreuil. Lors de rencontres sur des marchés,bibliothèques, centres sociaux, établissements scolaires, maisons de retraite, théâtres… il s’agissait pour les participants de transmettre à l’artiste quelque chose qu’ils connaissaient par cœur (chant, poésie, prière, recette de cuisine, etc.). À partir du matériau recueilli, Violaine Lochu a «re-joué» cette mémoire subjective et protéiforme, sous la forme de pièces radiophoniques, d’une performance et d’une édition.

Née en 1987, vit et travaille à Montreuil (93).

Le travail de Violaine Lochu est une exploration du langage et de la voix. Dans ses performances, vidéos, pièces radiophoniques, elle croise ses propres recherches vocales avec une relecture libre de différentes traditions écrites ou orales (mythes, contes, chansons populaires…), des réflexions théoriques (nourries de psychanalyse, de linguistique, de sociologie…), et un matériau sonore recueilli lors des nombreuses rencontres auxquelles sa pratique donne lieu. La performance créée pour le projet Mémoire Palace par exemple, est une ré-interprétation des paroles des 200 personnes de tous horizons rencontrés durant les 3 mois de sa résidence au Centre d’art le 116 (Montreuil). A chacune de ses interventions, Violaine Lochu explore tout le spectre et toutes les possibilités esthétiques de sa voix, y compris les plus inattendues, pour tenter de l’emmener vers un au-delà du dicible.

Diplômée de l’ENSAPC (Ecole nationale supérieure d’art de Paris Cergy) et titulaire d’un Master II de recherche en arts plastiques (université Rennes 2), Violaine Lochu a exposé et performé en France et à l’étranger (Friche la Belle de Mai, Espace Khiasma, Centre d’art Béton salon, Galerie du Jour Agnès B., Galerie Justina M.Barnick à Toronto, North End Studio à Detroit…). La Box, Le 116, Mains d’Œuvres, Le Générateur l’ont accueillie dernièrement en résidence. Elle a également improvisé avec des musiciens (Serge Teyssot-Gay,Mounir Troudi, Marie Suzanne de Loye ), des danseuses (Maki Watanabe, Imen Smaoui), et des circassiens (Hélène de Vallombreuse, Nathan Israël), dans des lieux comme les Bouffes du Nord, le Cirque Electrique, Les Instants Chavirés, le Théâtre du 4e art à Tunis…

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Plastic Queer – Le Programme

VEN 18 SEPTEMBRE

18h30 – Place du Four – Fiac
Vernissage : conception du buffet ANNA BURLET
20h30 – ouverture exposition, visite nocturne

SAM 19 SEPTEMBRE

10h-19h ouverture exposition
Place du Four – Librairie du Café Plüm
Sélection de livres autour de la thématique de l’exposition
20h – Place du Four – Fiac
Repas : FOOD TRUCK DE LUXE – LES MECS AU CAMION
Réservation conseillée avant le 15 septembre à l’adresse ptarres@afiac.org
Performances JEAN BICHE/ RED BIND et des surprises
DJ / TONY DE SOIRÉE / Dancefloor
Entrée libre et gratuite

DIM 20 SEPTEMBRE

10h-19h – ouverture exposition
Place du Four – Librairie du Café Plüm
13h30 – Salle des fêtes – Fiac
Rencontre avec JEAN BICHE
20h – Place du Four – Fiac
Repas de clôture participation aux frais 8 €

accueil du public et informations à la mairie de Fiac
un plan de l’itinéraire balisé vous sera remis

pendant les trois jours entrée libre et gratuite sur les lieux de l’exposition
rencontre avec les artistes et leurs hôtes

Plastic Queer – Partenaires

Partenaires institutionnels

Article partenaires

Bandeau partenaires 2

 

 

Partenaires privés

Articles partenaires privés

O cinq sens

 

Partenaire culturel

Les Abattoirs logo

 

 

 

 

Les Abattoirs – Frac Midi-Pyrénées, à la fois Musée de France et Fonds Régional d’Art Contemporain au rayonnement national et international, développent une programmation d’expositions et d’aides à la production en partenariat avec les acteurs du territoire régional. Notre équipe accompagne ainsi des projets d’exposition dans leurs processus de production, d’actions culturelles et éducatives, fondés sur une volonté de rencontre et de partage autour des œuvres.

Favoriser la circulation et la connaissance de ces collections publiques, innover dans la transmission des pratiques artistiques actuelles, renforcer l’offre culturelle des territoires constituent la singularité des champs d’actions des Abattoirs – Frac Midi-Pyrénées. C’est ainsi que depuis plus de 15 ans, nous nous associons avec l’AFIAC dans la mise en place de son projet, unique sur notre territoire. De retour sur ces terres fiacoises autour de la thématique « Plastic Queer », gageons que l’invitation lancée par son directeur artistique Patrick Tarres à Karine Mathieu, chef de projet pour le Frac Midi-Pyrénées associée à Magali Gentet, responsable du centre d’art du Parvis à Ibos, nous permettra une nouvelle fois de dépasser nos a prioris et de permettre à chacun de se rencontrer et d’échanger dans sa singularité et sa différence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plastic Queer

Héritière du féminisme, la théorie Queer s’oppose à l’hétéro sexisme et plus généralement à toute tentative de catégorisation du genre, des sentiments amoureux et/ou de la sexualité. Le mouvement éponyme, né aux États-Unis dans les années 80, regroupe des gays, des lesbiennes, des transsexuels, des bisexuels, des travestis, des transgenres. . . tous ceux qui ne correspondent pas à la conception morale américaine du monde de la famille chrétienne et hétérosexuelle.

La plasticité du genre n’a rien à envier à celle de l’art qui n’a lui même aucun problème à assumer le trouble, la confusion, la perturbation ou la transgression occasionnés par la transformation des formes et de la pensée.

De l’androgynie chère à l’idéal antique, à Marcel Duchamp travesti en une Madame Rrose Sélavy, personnage féminin créé et incarné par l’artiste, la représentation du corps et des pratiques sexuelles traversent l’histoire de l’art en une métamorphose permanente, faite d’aller-retours entre progrès et régressions de la doxa.

Les artistes d’aujourd’hui semblent, eux, vouloir nous montrer un sexe dégenré, déconstruit, politique et culturel, loin de tout fantasme de provocation, mais plutôt, comme l’écrit Paul Ardenne à propos du travail de l’artiste Aurélie Dubois, « pour nous pacifier, quoique sans ménagement ».

Ces deux dernières années ont été marquées par une opposition très forte au mariage homosexuel comme à l’interrogation sur les stéréotypes à l’école. Nonobstant les tensions autour de l’affirmation de l’égalité des personnes, c’est avec calme et plasticité que cette 16ème édition de « Des artistes chez l’habitant » souhaite questionner la notion de genre et l’usage que nous pouvons en faire dans d’autres champs en fertilisant de nouveaux possibles, comme l’ouverture à un autre, un soi non totalitaire ou la possibilité d’une mutation de notre pensée binaire, vers ce que Friedrich Nietzsche décrit comme « la merveilleuse richesse des types, l’exubérance dans la variété et dans la profusion des formes ».

 

Patrick Tarres
Directeur artistique et commissaire général de l’exposition

Commissaires invités :

Karine Mathieu, Chef de projet d’exposition et de diffusion en région /
les Abattoirs-FRAC Midi-Pyrénées

Magali Gentet, Responsable du Parvis – centre d’art contemporain à Ibos

 

« Des artistes chez l’habitant » | NOIR c’est NOIR | infos pratiques

Venir au festival

plan

 

 

 

 

 

 

 

 

Possibilité de rejoindre le festival en train (1h de Toulouse – Axe Toulouse-Mazamet). L’exposition peut se parcourir à pied au gré de la journée ou du week-end – plusieurs possibilités de restauration sur place et Castres à proximité (15km).
Hébergement sur place : Camping au coeur de la ville Tél. 05.63.74.30.24  en savoir plus

Infos autres hébergements auprès de l’Office de tourisme du Lautrécois – Pays d’Agout
Tél. : 05 63 97 94 41 www.lautrectourisme.com

entrée libre et gratuite sur les lieux d’exposition

VOIRe – Art et Embarras du choix – + si affinité – Saint-Paul-Cap-de-Joux

+ si affinité 2012  – Saint-Paul-Cap-de-Joux

10 artistes        10 familles

VOIRe –

Art et embarras du choix

L’AFIAC à Saint-Paul-Cap-de-Joux

Commissaires :

Patrick Tarres : Directeur Artistique de l’AFIAC,
Manuel Pomar : Directeur du Lieu Commun à Toulouse,
Yvan Poulain : Directeur du musée Calbet à Grisolles en partenariat avec les Abattoirs, FRAC Midi-Pyrénées.
Avec le soutien de la DRAC Midi-Pyrénées, du Conseil Régional Midi-Pyrénées, du Conseil Général du Tarn, de la Communauté des Communes Pays d’Agout, de la mairie de Saint-Paul-Cap-de-Joux, de la mairie de Graulhet et de la mairie de Fiac.
Avec la participation de la société Entrepose à Toulouse, de ST2L Transports à Guitalens, du Lycée Professionnel du Sidobre à Castres, des Ebénistes d’Autan à Damiatte, de Vinovalie Cave de Rabastens et de Villagenda Réservations.

VOIRe – Patrick Tarres

De l’importance du choix en art, comme de l’inéluctable responsabilité qui en découle, naît l’idée de cette non-thématique proposée davantage aux commissaires de VOIRE qu’aux artistes invités par ces derniers. Il est donc important de préciser ce qu’est un commissaire d’exposition, autrement nommé curateur, avant d’avancer dans la présentation de cette treizième édition.

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VOIRe ● Manuel Pomar
I ♥ FIAC

Lorsque l’on vous propose une thématique comme « Art et embarras du choix », il n’y a qu’un mot à retenir, c’est choix. Depuis quand trop de liberté serait-il dangereux ?
Si j’ai choisi la voix artistique, c’est pour jouir d’un maximum de liberté, pouvoir jouer avec les contraintes aux multiples formes. En 15 ans de programmation, j’ai eu la chance de pouvoir déterminer de nombreuses pistes de réflexion en m’attachant au maximum à creuser entre elles des souterrains. Si j’use d’une métaphore cryptique, c’est que je ne crois pas en la pertinence de ligne curatoriale ultra définie. La pratique de l’exposition s’accorde à l’évolution perpétuelle du monde. C’est pour cela qu’une ligne plastique ne saurait figer une pratique curatoriale. L’exposition est le lieu d’expériences primordialement plastiques. C’est une sorte de jeu entre forme et contre fond qui fait résonner les oeuvres.

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VOIRe ● Yvan Poulain
Vous voyez le lien, vous… ?

J’ai ouvert un petit carnet. J’y griffonne des noms en cascades, des listes que je gribouille au fur et à mesure. Trois noms, il m’a dit. Trois artistes, « n’importe lesquels, fais-toi plaisir ».
Des semaines que je tente des connexions. Je joue aux perles. J’aurais sûrement le plus beau collier. Je me les enfile les unes avec les autres pour voir comment ça marche, si ça brille ou si ça dit quelque chose. Lors des dîners en ville, le soir, j’essaie mes petits assemblages du jour, je guette dans les figures amies la moue ou le sourire approbatif qui m’incitera à continuer ou raturer. Je crois que je panique un peu. Il me relance au téléphone. Alors ? C’est bien parti j’lui dis. Encore une petite semaine de trêve. Et puis…

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Les artistes

David Mickael Clark, IKHÉA©SERVICE N°58, Marie Aerts, Jeremy Laffon, Marion Pinaffo, Marie-Johanna Cornut et Marie Sirgue, Robert Milin, Rodolphe Huguet, Régis Perray

LASSIE / ARLT

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Marie-Johanna Cornut – Résidence Ecole Primaire de Damiatte

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LE GRAND ECART, 2015

Installation, peinture – aquarelle, contreplaqué,
roulettes – 600 x 300 x 15 cm
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« Ni vraiment de la sculpture, de la peinture, ou encore de l’installation et un peu de tout ça à la fois, Le grand écart se compose de 12 planches de bois biseautées, peintes à l’aquarelle en dégradé, fixée sur roulettes. Sorte de nénuphars mécaniques pouvant faire référence aux Nymphéas de Monet ou encore à des planches de skate board.
Le Grand écart abaisse tout d’abord littéralement le regard et bouleverse le système de reconnaissance des formes par un jeu de distanciation.C’est une manière d’envisager de façon ironique les références à la fois à la culture populaires mais aussi aux modernes et à la fascination qu’ils génèrent. Mais aussi et surtout, de suggérer et de développer un niveau de sens supplémentaires. Prendre le temps de regarder de changer le mode de vision traditionnel. »
Source : site internet de l’artiste ici